de retour "again"
salut à tous.
ce blog revient à l'activité avec un nouvel esprit, une nouvelle vision.
fini les coups de gueules et les crises de nerfs. à propos, fini l'alcol, attendez des messages de nouvelles tendences.
donc à +.
salut à tous.
ce blog revient à l'activité avec un nouvel esprit, une nouvelle vision.
fini les coups de gueules et les crises de nerfs. à propos, fini l'alcol, attendez des messages de nouvelles tendences.
donc à +.
les deux articles en dessous sont les bases d'un court metrage qui va être réaliser en mars prochain.
Et si la mort était une
façon pour comprendre la vie
(Le partant)
Maison sombre, pendule indiquant
5 heures du matin.
Un jeune homme sort de la chambre
vers la salle de bain ; regarde de côté, une lumière accompagnée de
musique vient de la chambre d’à côté.
Il hausse sa tête, va se laver
puis prie, il se dirige vers l’autre chambre, il regarde dans le noir, c’est
son camarade, dans son lit, écouteurs dans les oreilles, ordinateur allumé et
larmes aux yeux, cigarette en bouche.
Dès qu’il le voit, il referme le
pc essuie le visage, éteint la cigarette puis lui sourit comme malgré lui.
Son ami lui demande en se frottant la tête:
- ce n’est pas tôt pour se maudire la journée
avec cette satanée de musique ?
- non,
en souriant, je n’ai pas encore dormi. Ne
t’en fais pas pour moi, je dois finir un
truc avant demain.
- le plus urgent serait de te mettre à prier.
-
tu sais, ce n’est pas mon truc, ce serait mentir à moi-même si je prierai sans conviction.
L’ami part en répétant plusieurs fois :
- que dieu
te montre le droit chemin.
Et il lève ses mains vers le
ciel.
Focus sur le pc, une lettre
d’adieu message de suicide :
« Je
suppose que je ne fais plus partie de ce monde puisque vous êtes tous en train
de lire ces lignes que j’ai tenues emprisonnées au fond de moi durant des mois
sans pouvoir les crier haut et fort.
Voilà, c’est la
fin pour moi, le chemin s’arrête ici.
On me disait
souvent que l’enfer c’est après la mort, mais il y a pire dans la vie, quand tu
es mal compris par ta famille, abandonné par le destin et détesté par ceux qui
t’ont aimé un jour.
Tu te sens seul,
trahi, meurtri et sans espoir.
En deux mots tu
te sens mort tout en étant en vie.
Tu as envie de
pleurer mais tu ne trouves pas les larmes, tu veux dormir mais tu te réveilles
en plein milieu de la nuit étouffé par les boules qui te remontent dans la
gorge, alors tu te dis que tu ferais mieux de ne plus dormir.
Tu sais que tu
dois manger mais tu sais que lorsque tu manges tu sens que tout est amer, pire
puant, alors tu ne manges que lorsque tu sens que tu vas t’effondrer sur les
marches de l’escalier.
Tout ceci n’a
qu’un seul sens, tu n’as rien à faire ici, ce monde n’est plus le tien, alors
barres toi et ne reviens jamais.
Un seul mot pour
tous ceux qui auront un petit texte de ma part de ce genre :
Désolé.»
Il continue d’écrire et là, nous
avons un flash-back sur la maison de ses parents :
Un repas silencieux calme, la mère ne retient pas ses larmes qui descendent sur la nappe en silence, regarde son fils et lui dit :
- pourquoi ?
Pourquoi tu nous fais ça ?pourtant tu ne manquais de rien ! tu as eu
ce que tu voulais. Tu disais que tout va bien, quoi ? que c’est il
passé ?
Le père pose sa cuillère :
- Assez, ça
ne sert à rien, ce qui est fait est fait, on n’y peut rien. Calme toi.
- Non ça ne
suffit pas, il faut qu’il m’explique ce qui ne va pas. Hein, on te battait peut
être ?on te torturais. Mais réponds, t’es sourd ou quoi ?
Le jeune homme pose le morceau de pain, achevé par une crise de conscience et ne savant pas quoi dire, il se tait mais sa mère continue :
- tu as
demandé un truc que tu n’as pas eu ?voilà, tu le fais exprès pour rendre
folle. Tu savais que tu représentais la seule carte gagnante face aux autres,
et on a quoi comme récompense de ta part ?un échec total.
- Désolé, le
prononça difficilement et presque sans même le faire entendre.
- Quoi ?tu
dis quoi ?tu parle le langage des sourds maintenant ?
- J’ai dis
désolé, s’il te plait, laisse moi j’en souffre déjà sans ces discours, désolé.
- Monsieur
a le courage de répliquer et de nous faire entendre sa voix, bravo.
- Arrête,
il sait qu’il a eu tort alors n’en rajoute pas.
- Non, il
doit savoir que nous avons sacrifié beaucoup de choses pour qu’il réussisse et
qu’il n’a pas le droit à l’erreur.
Répétition du
bout, effet écot, on revient sur son visage mains fixes sur le clavier, il se
cogne la tête pour se réveiller puis fait un retour à la ligne.
Il allume une nouvelle cigarette, changement de décor, café mixte, il fait le même geste mais en compagnie d’une demoiselle qui paraît un peu nerveuse, il lui dit :
- Je sais
que tu as souffert ces derniers temps, je sais que ça était dur mais c’est
aussi pareil pour moi, laisse moi te poser une offre, c’est à prendre ou à
laisser…
- Ne
t’épuise pas trop, c’est déjà non.
- Je sais
que le refus de ma mère était un peu sec, je sais que ça blesse mais je te jure
que j’ai trouvé une solution et ce serait durable et équitable.
- Je ne
veux même pas le savoir.
- Je
t’explique…
- Bon
continue comme ça et je te jure que tu ne verras plus mon visage.
- Mais
pourquoi ?je… (visage pâle mains nerveuse)
- C’est
simple, j’ai eu ma part de ces conneries, j’en ai marre de t’écouter décider
pour moi et ignorer mes volontés à chaque fois.
- Non, ce
n’est pas vrai, je t’aime.
Là, le serveur arrive avec deux cafés, à son quart de tour, elle se lève en disant :
- Je te
haie. Disparais de ma vie tu entends ?
Il se réveille sur la voix de son binôme qui lui dit :
- Tu
entends ?lève toi il est 8 heures, il te reste 30 minutes pour être en
classe.
- Quoi ?ok,
je m’y mets tout de suite.
Son camarade sort en claquant la porte, il se lève part vers la salle de bain se regarde dans le miroir :
- Regarde
toi bien, tu ne reverras plus ce visage car tu pars pour du bon cette fois.
Il remarque sa
barbe sauvage, hésite deux fois à la raser puis renonce.
Il se lave la
tête, se coiffe, réarrange son col puis prend un grand souffle et sort en
prenant un classeur.
Dans la
chambre, le pc est resté ouvert, un écran de veille dit « lisez tous
les pages textes sur le bureau »
Dans la rue une
idée est sure, il veut que ce soit en publique, il veut que ce soit efficace et
rapide, il va directement se suicider, il se jettera sous les roues du bus,
pour lui c’était le moyen le plus simple pour mettre un terme à sa vie.
Scène classique,
il allume une cigarette, regarde la rue et fixe bien les visages, et il capte
des trucs insignifiants :
Dans les moments critiques on s’accroche à des détailles bidons :
- Tu crois
que le rose allait mieux avec mon pantalon ? (deux filles
discutent)
- Il aurait
dû le marquer ce but. (deux garçon à propos un match de foot)
- T’es
où ? (un homme au téléphone)
Puis le
silence, il s’installe assez loin de la station et attend avec impatience le
passage du bus décisif.
Soudain, surgit
de nulle part un petit garçon avec du pain et du lait, qu’il fixe du regard
comme si quelque chose devait lui arriver, au fond de la scène, le bus arrive
et là le garçon fait tomber de la monnaie qu’il court pour la ramasser de la
rue tout en ignorant le bus.
L’instinct de l’homme refait surface et court à son tour, direction du bus, mais ce n’est plus pour se suicider, plutôt, pour sauver la vie de ce pauvre garçon, il lui crie :
- éloigne
toi delà, tu vas te faire écraser.
La foule, elle,
est plutôt, surprise, vaincue par la rapidité de l’événement, reste silencieuse
à part quelques hurlements désespérés.
Le jeune homme
parvient en dernière minute à tirer l’enfant du devant du bus en l’arrachant
rasant le devant du bus.
Ils atterrissent tous les deux sur la chaussée en restant collés face à face, le jeune homme s’écarte un peu, regarde le garçon terrorisé, le gifle, le ressaisie entre ses bras et lui dit :
- tu aurais
pu te faire descendre imbécile. Ne refais plus jamais ça.
L’enfant pleure
et la foule se regroupe autour des deux, elle s’approche et l’applaudie.
L’homme regarde le garçon et fixe ses yeux et lui dit :
- profite
de ta vie jusqu’à la fin et ne laisse jamais un moment de faiblesse ou
d’inattention te voler ce cadeau, car la vie est un cadeau que tu dois bien
garder.
- Merci
monsieur, répond le garçon en essuyant ses larmes.
- Non,
c’est moi qui te remercie pour m’avoir réappris à vivre petit.
Le jeune homme se lève lourdement, alors que le garçon lui demande :
- Où vas-tu
monsieur ?
- Revivre
ma vie.
Le chauffeur en descendant, se trouve face au jeune homme et le remercie :
- Merci
mec, sans toi, je l’aurais écrasé ce petit, je ne l’ai pas vu. Hey ! Toi
ça va ? s’adressant au petit qui regarde s’éloigner l’homme. Rien de cassé ? Bon ben les gars je crois qu’il
n’y a rien à voir puisqu’il est en bon état.
La foule de
disperse lentement et le chauffeur est en train de monter dans son bus.
La scène
devient en ralenti, on fixe le visage du gamin, puis on tourne autour pour voir
ce qu’il observe : c’est l’homme qu’on voit en flou puis ça s’éclaircie,
il traverse la rue pour rentrer chez lui et reprendre ses affaires.
Soudain, une
voiture surgit derrière le bus arrêté et fauche l’homme de plein fouet.
Il tombe par
terre quelques mètres plus loin, inanimé, la caméra se déplace doucement vers
lui.
Entouré d’un
bain de sang, il regarde vers le ciel et dit :
- Finalement,
j’avais raison, il faut en profiter avant la fin.
Merci de m’avoir montré le chemin.
Dans le ciel, il regarde le petit garçon qui lui tend ses bras comme pour l’appeler.
Il est mort, la
foule se regroupe et le chauffeur du bus reste bloqué sur la marche du bus.
L’enfant n’y
est plus, il ne reste que la monnaie du petit.
On revient à la
lettre du suicide : dernières lignes :
« Peu importe ce que vous
croyez, faites ce qui paraît juste et vous aurez ce que vous méritez, ça
pourrait vous paraître injuste des fois mais croyez moi, ça l’est toujours.
Soyez bien à l’intérieur, on le
verra à l’extérieur.»
Fin
je suis choqué, non déçu, non dégouté de la réaction des tunisois et des étoilistes après le match du CSS vs ALAHLI samedi dernier.
les supporters de l'EST nous ont lancés des pierres et nous ont insultés comme si nous étions des ... je ne trouve même pas qui mérite ce sort.
c'est honteux pour un tunisien de faire ceci à un autre tunisien qui ne fait que jouer au nom de la tunisie.
bref, la défaite est doulereuse mais la réactions de nos "compatriotes" est encore plus atroce.
quelle solidarité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
today the sadjoker is really sad.