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Notes de la vie

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1 décembre 2007

de retour "again"

salut à tous.
ce blog revient à l'activité avec un nouvel esprit, une nouvelle vision.
fini les coups de gueules et les crises de nerfs. à propos, fini l'alcol, attendez des messages de nouvelles tendences.
donc à +.

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18 juillet 2007

chez moi à la mannouba. c'est à côté de chez moi.

chez moi à la mannouba.

c'est à côté de chez moi.

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encore à côté.

                                       
3 février 2007

à propos

les deux articles en dessous sont les bases d'un court metrage qui va être réaliser en mars prochain.

3 février 2007

le testament

Adieu Je suppose que je ne fais plus partie de ce monde puisque vous êtes tous en train de lire ces lignes que j’ai tenues emprisonnées au fond de moi durant des mois sans pouvoir les crier haut et fort. Voilà, c’est la fin pour moi, le chemin s’arrête ici. On me disait souvent que l’enfer c’est après la mort, mais il y a pire dans la vie, quand tu es mal compris par ta famille, abandonné par le destin et détesté par ceux qui t’ont aimé un jour. Tu te sens seul, trahi, meurtri et sans espoir. En deux mots tu te sens mort tout en étant en vie. Tu as envie de pleurer mais tu ne trouves pas les larmes, tu veux dormir mais tu te réveilles en plein milieu de la nuit étouffé par les boules qui te remontent dans la gorge, alors tu te dis que tu ferais mieux de ne plus dormir. Tu sais que tu dois manger mais tu sais que lorsque tu manges tu sens que tout est amer, pire puant, alors tu ne manges que lorsque tu sens que tu vas t’effondrer sur les marches de l’escalier. Tout ceci n’a qu’un seul sens, tu n’as rien à faire ici, ce monde n’est plus le tien, alors barres toi et ne reviens jamais. Un seul mot pour tous ceux qui auront un petit texte de ma part de ce genre : Vous avez tous cette introduction mais à partir de là ce n’est plus pareil. Merci à vous tous d’être dans ma vie et de m’avoir donné les indices et les motifs que je cherchais pour trouver la cause de mon existence. Merci pour l’amitié, l’amour, la haine, la colère et même le mépris. Merci de tout ce qui reste de mon cœur carbonisé. Le chaos, l’ordre dans le désordre, le raisonnement dans l’insensé, c’est une théorie mais c’est aussi ma vie c’est pourquoi les messages ne sont pas dans l’ordre, c’est à vous de deviner le bon. Encore merci pour votre patience et s’il vous plait terminez la lettre jusqu’à la fin. Merci. D’abord, c’est à vous, oui à vous, mes amis, Haboub, Moez, HBS, Sdig, Lotfi, Hassen, Boti, Chou, Gaddour, Happy, Fayek, Brayan, Yacin, Mahdi*2, Ammar*3, Amine*4, Mossaab, Majdi, Moadh, Mounir et sachez que vous n’êtes dans aucun ordre, c’est à vous que je dis « je suis désolé de m’être comporté comme un égoïste des fois merci pour votre amitié précieuse». Puis c’est à mes copines, Wafa, Barhoum, Hajer, Nouha, Randa, Aicha que je considère comme des sœurs que j’ai jamais eu et je vous dis « merci d’être là dans la vie pour nous montrer qu’il n’y a pas que du noir». Ensuite, c’est au tour de mes colocataires : HBS², Haboub, Dali, Hmaida et là je ne trouve rien à dire que demander pardon pour les conneries que j’ai fait et les moments de faiblesse que j’ai eu « souvenez vous de moi car je vous garde en mémoire pour l’éternité. Merci pour les moments de folie qu’on a eu ensemble. Haboub, sur le médaillon, grave mon nom : W. Jabeur, ma date de naissance : 31-01-1985, ma date de décès 10-12-2006 et un B- pour le groupe sanguin». Là c’est autour de ma famille autrement à ma mère et mon père que j’ai tant déçu et je leur dis : « ….c’est rien, c’est fini maintenant, ne pleurez surtout pas, vous devez m’oublier, rien n’est perdu, vivez pour vous, profitez de la vie et j’ai un message spécialement pour ma mère : je suis tellement désolé de ne pas être toujours à la hauteur, sais tu pourquoi j’étais si froid ? Je sentais mon départ, alors, il fallait que tu t’habitues. Je t’aime. Tandis que pour mon père, on ne se parlait pas trop dans la vie, mais on se disait l’essentiel, mais cette fois je ne t’ai pas tout dit, j’ai gardé la fin pour moi, fais moi confiance comme tu l’a déjà fait et souviens toi de ces mots après quelques années, tu verras que j’avais raison de partir, c’est mieux pour tous, crois moi ce n’est la faute à personne, c’est juste la fin de mon voyage sur terre, je t’aime, je vous aime. Désolé». « Papa, je compte sur toi pour veiller à maman et n’oublies pas de gagner à la belote. T’es le meilleur Zou. Ne t’arrête jamais et ne regarde jamais derrière». Viens alors ma part, pour moi je n’ai rien à dire car depuis que je suis né et que j’ai appris à parler j’ai pris l’habitude de parler à moi-même mais entre nous j’ai envie de me dire en face « tu n’as eu que ce que tu méritais, tu te croyez meilleur que les autres, non, tu es seulement un mortel comme eux, terminus, aller, assez parler comme ça, tu dois descendre, mais entre nous ce sera jamais fini car je suis toi ». Et maintenant la cerise sur le gâteau, la personne qui était plus importante à mes yeux que la vie elle-même, la personne qui m’a donné l’envie de vivre, qui me l’a reprise puis qui m’a fait comprendre enfin le vrai sens de ma vie sans me dire pourquoi elle devait disparaître de cette vie avec tant de haine et de mépris à mon égard moi qui n’ai jamais pensé à lui faire du mal ou même de l’abandonner. Ce que j’ai à lui dire est simple : « Ne te sens pas coupable de ma mort car ce n’est pas à cause de toi, c’est entre moi et dieu. Tu t’en souviens encore lorsque je te disais que je suis encore en quête de réponse, je l’ai maintenant. Il existe et il me l’a prouvé. Alors tu vois, ma mort n’est pas parce que tu m’as laissé, bien que ça m’ait tué, ce n’est même pas un suicide, c’est une délivrance que j’ai senti venir mais que je n’ai pas décidé de faire. Je t’explique, j’ai cherché dieu, mais je ne l’ai pas senti au fond de mon âme, c’est pour ça que je ne le trouvais pas, et plus le temps avançait je le sentais si loin de moi comme s’il m’ignorait. Soudain, une série d’événements désastreux qui viennent frapper ma vie : la mésentente familiale, l’échec scolaire, l’échec sentimental, mais aussi l’échec vital et c’était le plus dur à vivre car je ne trouvais plus que j’avais raison. Non au contraire, je voyais que j’avais tort et que j’étais toujours le diable dans la peau d’un humain. Et tu sais pourquoi ? Je vois les gens en double, et je me vois supérieur car moi je suis arrivé à voir leurs réactions avant qu’ils réagissent, j’ai eu l’habitude de voir et d’observer les gens dans leurs vies et leurs jeux de comédie tout en analysant le comment et le pourquoi de leurs actes. C’était le jeu le plus drôle comme j’étais seul durant toute ma période de croissance, de zéro à quinze ans, au point où en devenant un jeune adulte je suis arrivé à prédire leurs réactions avec une marge d’erreur intéressante. Mais le raisin a viré en vinaigre et le jeu du petit gamin à la mémoire d’éléphant est devenu un rituel d’expérimentation sur les sujets de mon entourage. Même toi tu en faisais partie, mais toi c’était différent, je voulait t’avoir et je savais que c’était l’impossible, tout simplement car ta personnalité est classifiée pour moi comme les réactions instables, nous savons où elle craque mais nous ne savons pas l’arrêter et l’environnement qui nous entourait était plutôt hostile. Le jour du 10 décembre 2006, j’étais certain de ta réaction, comme c’était le cas le 13 mai 2005 ou le 26 août 2006. Tu t’en souviens du jour où je t’ai dit que tu es comme un boomerang qu’on lance et qu’il nous revient mais qu’un jour il se perdra en chemin du retour. Tu m’avais contredit mais j’avais raison et c’est arrivé. Bien, si tu fais encore confiance à quelqu’un qui t’as toujours voulu du bien, écoute ce conseil : ne donne confiance à personne même si c’est l’homme de ta vie ou même si c’est ta meilleur amie, ton cœur est grand et malheureusement un peu trop envers les gens qui ne le méritent pas. Tu choisis mal tes amis (es) et tu en payes toujours les frais cache. Alors, apprends à filtrer ton entourage avant que tu sois une victime de chocs souvent durs à avaler. Crois moi ce n’est pas du baratin, c’est vrai et c’est comme une malédiction qui m’éloigne des gens. Voila, le moment de vérité : J’ai envie cette fois de te dire que tu as tord, je ne t’ai vendu à personne, je n’ai fait que d’essayer de t’aider à te faire sortir des pétrins et tu sais que c’est vrai. En deux mots, tu as fait preuve de beaucoup d’injustice à mon égard, tu m’as blessé et tu m’as surtout humilié pour rien. Mais entre amis, ce n’est pas grave. Au contraire, c’est moi qui te dis désolé de t’avoir fait perdre deux ans et demi de ta vie pour rien, ici le rien c’est moi parce que je n’ai pas vu plus loin que mon nez et que j’ai cru que tout pouvait être selon ma vision des choses. Là, j’ai su que j’étais vulnérable voir même méprisable et que le tout puissant pouvait me mettre vraiment très bas. Moralité, j’ai eu tord, j’étais égoïste et je te dois des excuses. Voilà ; concentre toi sur ton avenir. Ta santé est tout ce que tu as de cher alors prends en soin et souviens toi que la vie est un cadeau qui se consomme vite et qu’on ne savoure que si on sait s’en servir. Prends soin de ta mère car j’en ai rarement vu des gens aussi gentils et humains qu’elle. S’il y avait une définition de l’amour qui devait être adoptée se serait ce que je sentais pour toi depuis le collier de corail jusqu’à le jour où j’ai rendu l’âme. (Viens me visiter des fois ça me ferait plaisir)PARDON. Peut être qu’un jour tu me comprendras et tu te diras que quelque part j’avais raison dans ce que je disais mais sois sur je ne t’ai jamais menti, pas même une fois. Parce que je ne sais pas mentir aux gens que j’aime. Adieu car on ne se reverra plus jamais, même pas dans le jour de jugement car moi je serai certainement en enfer et toi RIMA, l’ange que tu es tu serais plutôt au paradis. » Assez bavarder, vous pouvez tous déchirer ce torchon et le jeter ou le brûler et m’effacer de votre mémoire. Quinze jour au plus pour la majorité et vous ne sauriez même pas qui j’étais. Soyez fort et regardez bien autour de vous. « Credendo vides » « Peut être qu’on croyait mieux si on verrait assez. » NB : si vous voulez comprendre plus, lisez l’étranger d’Albert Camus, vous saurez si vous comprendrez le premier chapitre. Un homme qui a raté sa vie W. Jabeur VAZIM
2 février 2007

le partant

Et si la mort était une façon pour comprendre la vie

(Le partant)

 

Maison sombre, pendule indiquant 5 heures du matin.

Un jeune homme sort de la chambre vers la salle de bain ; regarde de côté, une lumière accompagnée de musique vient de la chambre d’à côté.

Il hausse sa tête, va se laver puis prie, il se dirige vers l’autre chambre, il regarde dans le noir, c’est son camarade, dans son lit, écouteurs dans les oreilles, ordinateur allumé et larmes aux yeux, cigarette en bouche.

Dès qu’il le voit, il referme le pc essuie le visage, éteint la cigarette puis lui sourit comme malgré lui.

Son ami lui demande en se frottant la tête:

 

 - ce n’est pas tôt pour se maudire la journée avec cette satanée de musique ?

 

- non, en souriant, je n’ai pas encore dormi. Ne t’en fais pas pour moi, je dois finir  un truc avant demain.

 

  -  le plus urgent serait de te mettre à prier.

 

-  tu sais, ce n’est pas mon truc, ce serait mentir à moi-même si je prierai sans  conviction.

 

L’ami part en répétant plusieurs fois :

 

- que dieu te montre le droit chemin.

 

Et il lève ses mains vers le ciel.

Focus sur le pc, une lettre d’adieu message de suicide :

«  Je suppose que je ne fais plus partie de ce monde puisque vous êtes tous en train de lire ces lignes que j’ai tenues emprisonnées au fond de moi durant des mois sans pouvoir les crier haut et fort.

 Voilà, c’est la fin pour moi, le chemin s’arrête ici.

 On me disait souvent que l’enfer c’est après la mort, mais il y a pire dans la vie, quand tu es mal compris par ta famille, abandonné par le destin et détesté par ceux qui t’ont aimé un jour.

 Tu te sens seul, trahi, meurtri et sans espoir.

 En deux mots tu te sens mort tout en étant en vie.

 Tu as envie de pleurer mais tu ne trouves pas les larmes, tu veux dormir mais tu te réveilles en plein milieu de la nuit étouffé par les boules qui te remontent dans la gorge, alors tu te dis que tu ferais mieux de ne plus dormir.

 Tu sais que tu dois manger mais tu sais que lorsque tu manges tu sens que tout est amer, pire puant, alors tu ne manges que lorsque tu sens que tu vas t’effondrer sur les marches de l’escalier.

 Tout ceci n’a qu’un seul sens, tu n’as rien à faire ici, ce monde n’est plus le tien, alors barres toi et ne reviens jamais.

 Un seul mot pour tous ceux qui auront un petit texte de ma part de ce genre :

Désolé.»

Il continue d’écrire et là, nous avons un flash-back sur la maison de ses parents :

Un repas silencieux calme, la mère ne retient pas ses larmes qui descendent sur la nappe en silence, regarde son fils et lui dit :

 

- pourquoi ? Pourquoi tu nous fais ça ?pourtant tu ne manquais de rien ! tu as eu ce que tu voulais. Tu disais que tout va bien, quoi ? que c’est il passé ?

 

Le père pose sa cuillère :

 

- Assez, ça ne sert à rien, ce qui est fait est fait, on n’y peut rien. Calme toi.

- Non ça ne suffit pas, il faut qu’il m’explique ce qui ne va pas. Hein, on te battait peut être ?on te torturais. Mais réponds, t’es sourd ou quoi ?

 

Le jeune homme pose le morceau de pain, achevé par une crise de conscience et ne savant pas quoi dire, il se tait mais sa mère continue :

 

- tu as demandé un truc que tu n’as pas eu ?voilà, tu le fais exprès pour rendre folle. Tu savais que tu représentais la seule carte gagnante face aux autres, et on a quoi comme récompense de ta part ?un échec total.

- Désolé, le prononça difficilement et presque sans même le faire entendre.

- Quoi ?tu dis quoi ?tu parle le langage des sourds maintenant ?

- J’ai dis désolé, s’il te plait, laisse moi j’en souffre déjà sans ces discours, désolé.

- Monsieur a le courage de répliquer et de nous faire entendre sa voix, bravo.

- Arrête, il sait qu’il a eu tort alors n’en rajoute pas.

- Non, il doit savoir que nous avons sacrifié beaucoup de choses pour qu’il réussisse et qu’il n’a pas le droit à l’erreur.

 

Répétition du bout, effet écot, on revient sur son visage mains fixes sur le clavier, il se cogne la tête pour se réveiller puis fait un retour à la ligne.

Il allume une nouvelle cigarette, changement de décor, café mixte, il fait le même geste mais en compagnie d’une demoiselle qui paraît un peu nerveuse, il lui dit :

 

- Je sais que tu as souffert ces derniers temps, je sais que ça était dur mais c’est aussi pareil pour moi, laisse moi te poser une offre, c’est à prendre ou à laisser…

- Ne t’épuise pas trop, c’est déjà non.

- Je sais que le refus de ma mère était un peu sec, je sais que ça blesse mais je te jure que j’ai trouvé une solution et ce serait durable et équitable.

- Je ne veux même pas le savoir.

- Je t’explique…

- Bon continue comme ça et je te jure que tu ne verras plus mon visage.

- Mais pourquoi ?je… (visage pâle mains nerveuse)

- C’est simple, j’ai eu ma part de ces conneries, j’en ai marre de t’écouter décider pour moi et ignorer mes volontés à chaque fois.

- Non, ce n’est pas vrai, je t’aime.

 

Là, le serveur arrive avec deux cafés, à son quart de tour, elle se lève en disant :

 

- Je te haie. Disparais de ma vie tu entends ?

 

Il se réveille sur la voix de son binôme qui lui dit :

 

- Tu entends ?lève toi il est 8 heures, il te reste 30 minutes pour être en classe.

- Quoi ?ok, je m’y mets tout de suite.

 

Son camarade sort en claquant la porte, il se lève part vers la salle de bain se regarde dans le miroir :

 

- Regarde toi bien, tu ne reverras plus ce visage car tu pars pour du bon cette fois.

 

Il remarque sa barbe sauvage, hésite deux fois à la raser puis renonce.

Il se lave la tête, se coiffe, réarrange son col puis prend un grand souffle et sort en prenant un classeur.

Dans la chambre, le pc est resté ouvert, un écran de veille dit « lisez tous les pages textes sur le bureau »

Dans la rue une idée est sure, il veut que ce soit en publique, il veut que ce soit efficace et rapide, il va directement se suicider, il se jettera sous les roues du bus, pour lui c’était le moyen le plus simple pour mettre un terme à sa vie.

Scène classique, il allume une cigarette, regarde la rue et fixe bien les visages, et il capte des trucs insignifiants :

Dans les moments critiques on s’accroche à des détailles bidons :

 

- Tu crois que le rose allait mieux avec mon pantalon ? (deux filles discutent)

- Il aurait dû le marquer ce but. (deux garçon à propos un match de foot)

- T’es où ? (un homme au téléphone)

 

Puis le silence, il s’installe assez loin de la station et attend avec impatience le passage du bus décisif.

Soudain, surgit de nulle part un petit garçon avec du pain et du lait, qu’il fixe du regard comme si quelque chose devait lui arriver, au fond de la scène, le bus arrive et là le garçon fait tomber de la monnaie qu’il court pour la ramasser de la rue tout en ignorant le bus.

L’instinct de l’homme refait surface et court à son tour, direction du bus, mais ce n’est plus pour se suicider, plutôt, pour sauver la vie de ce pauvre garçon, il lui crie :

 

- éloigne toi delà, tu vas te faire écraser.

 

La foule, elle, est plutôt, surprise, vaincue par la rapidité de l’événement, reste silencieuse à part quelques hurlements désespérés.

Le jeune homme parvient en dernière minute à tirer l’enfant du devant du bus en l’arrachant rasant le devant du bus.

Ils atterrissent tous les deux sur la chaussée en restant collés face à face, le jeune homme s’écarte un peu, regarde le garçon terrorisé, le gifle, le ressaisie entre ses bras et lui dit :

 

- tu aurais pu te faire descendre imbécile. Ne refais plus jamais ça.

 

L’enfant pleure et la foule se regroupe autour des deux, elle  s’approche et l’applaudie.

L’homme regarde le garçon et fixe ses yeux et lui dit :

 

- profite de ta vie jusqu’à la fin et ne laisse jamais un moment de faiblesse ou d’inattention te voler ce cadeau, car la vie est un cadeau que tu dois bien garder.

- Merci monsieur, répond le garçon en essuyant ses larmes.

- Non, c’est moi qui te remercie pour m’avoir réappris à vivre petit.

 

Le jeune homme se lève lourdement, alors que le garçon lui demande :

 

- Où vas-tu monsieur ?

- Revivre ma vie.

 

Le chauffeur en descendant, se trouve face au jeune homme et le remercie :

 

- Merci mec, sans toi, je l’aurais écrasé ce petit, je ne l’ai pas vu. Hey ! Toi ça va ? s’adressant au petit qui regarde s’éloigner l’homme. Rien de cassé ? Bon ben les gars je crois qu’il n’y a rien à voir puisqu’il est en bon état.

 

La foule de disperse lentement et le chauffeur est en train de monter dans son bus.

La scène devient en ralenti, on fixe le visage du gamin, puis on tourne autour pour voir ce qu’il observe : c’est l’homme qu’on voit en flou puis ça s’éclaircie, il traverse la rue pour rentrer chez lui et reprendre ses affaires.

Soudain, une voiture surgit derrière le bus arrêté et fauche l’homme de plein fouet.

Il tombe par terre quelques mètres plus loin, inanimé, la caméra se déplace doucement vers lui.

Entouré d’un bain de sang, il regarde vers le ciel et dit :

- Finalement, j’avais raison, il faut en profiter avant la fin.

Merci de m’avoir montré le chemin.

 

Dans le ciel, il regarde le petit garçon qui lui tend ses bras comme pour l’appeler.

Il est mort, la foule se regroupe et le chauffeur du bus reste bloqué sur la marche du bus.

L’enfant n’y est plus, il ne reste que la monnaie du petit.

On revient à la lettre du suicide : dernières lignes :

« Peu importe ce que vous croyez, faites ce qui paraît juste et vous aurez ce que vous méritez, ça pourrait vous paraître injuste des fois mais croyez moi, ça l’est toujours.

Soyez bien à l’intérieur, on le verra à l’extérieur.»

 

 

 

 

Fin

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13 novembre 2006

c'est honteux

je suis choqué, non déçu, non dégouté de la réaction des tunisois et des étoilistes après le match du CSS vs ALAHLI samedi dernier. les supporters de l'EST nous ont lancés des pierres et nous ont insultés comme si nous étions des ... je ne trouve même pas qui mérite ce sort.
c'est honteux pour un tunisien de faire ceci à un autre tunisien qui ne fait que jouer au nom de la tunisie.
bref, la défaite est doulereuse mais la réactions de nos "compatriotes" est encore plus atroce.
quelle solidarité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
today the sadjoker is really sad.

18 octobre 2006

demos cratos

c'est la première fois que les tunisiens ne se mettent pas d'acord sur une affaire de vote et que le résultat ne soit pas 100% ou 98% avec abscence des membres manquants. en fait il s'agit d'une loi dont la compréhension m'était si difficile que j'ai dù acheter un journal pour la disloquer. réellement le texte tel qu'il est en arabe est digne des ouvrages de socrat et même en français il garde toujours son charme philosophique, le voilà: projet de loi relatif à la dispense des frais d'enregistrement afférents aux donations entre les ascendants et les descendants et entre les conjoints. on peut bien comprendre que messieurs les députés et les conseillés ne sont pas en conflit mais il fallait rassembler les deux chambres pour pouvoir déchiffrer le texte. malheureusement, apparament, ils ne l'ont pas compris, car je cite" ils ont adopté la formuleamendée du projet qui confère davantage de claretéau texte final au niveau de l'application et évite toute forme d'ambiguïté." comme toujours, ce qui est dit par les politiciens on lui met toujours un inverseur. même siège, même voix. c'est le slogant des députés. The sad joker. (A man who thinks differently)
17 octobre 2006

Les tunisiens qui enterrent leur passé

La Tunisie, un pays calme, voir même un peu trop, est surtout connue pour son tourisme et la diversité de son patrimoine. Un héritage dû au fait que plusieurs civilisations se sont succédées sur son sol laissant derrière elles des traces et des édifices plus beaux les uns que les autres. Pour être plus correct, je devrais dire que la Tunisie est un plat de cuisine à l’ancienne dans lequel on trouve une multitude d’ingrédients qui après le mélange nous donne un menu appétissant. Sauf que comme tous nos plats traditionnels, le même défaut persiste : c’est toujours les épices de la fin qui masque la saveur de tout le plat. Soyons plus explicites : Voilà, notre histoire comme tout le monde le sait, a commencé avec nos ancêtres les berbères et leur amour propre, puis les phéniciens et leur commerce, ensuite les romains et leurs gloires puis les arabes et leurs courages, vient après les espagnols et leur force puis les turques étouffés après par les français pour en donner à la fin les tunisiens, musulmans pour la plupart mais, n’empêche qu’il existe des minorités qui ne partagent pas cette croyance et qui se trouve marginalisée dans une société qui prétend avoir la liberté de la croyance. En effet, être autre chose que musulman en Tunisie fait de la personne en question quelqu’un de hors du commun - dans un sens négatif – voir quelqu’un à éviter. Car pour la majorité des tunisiens croyant en Allah et son prophète Mohamed, un homme qui est chrétien, juif ou athée ne peut qu’être un homme de mauvaise foi ou un homme sans principes. Certains vont même plus loin en mettant les trois dans une même catégorie, les « koffars »ou les impies. Dans ce cadre, j’étais témoin à des attitudes décevantes de la part de jeunes tunisiens ces dernières années à l’égard de prêtres catholiques de la mission catholique à Sfax. En effet, dans la monté de la colère des arabes face aux atrocités commises par les sionistes dans les terres occupées, certains lycéens ont agressé des vieux hommes de foi chrétiens en les insultants de plus avec des propos du genre : « sale juif… connard... » Et autres injures plus blessante, sans parler des assauts des lycéens de Djerba sur la cité des juifs lors des manifestations pro palestine. Ceci reflète qu’un peuple aussi bien entouré de civilisations et que son président fait sans cesse appel au dialogue des cultures, ignore totalement la différence flagrante entre un juif et un sioniste et même entre un chrétien et un juif, ce qui est un scandale pour un croyant qui devrait rencontrer ces définitions dans le Coran ou même dans la plus banale des émissions télévisée. L’un des chocs que j’ai pris en parlant d’activité humanitaire au sein de la paroisse catholique à Sfax à l’un de mes amis universitaire reste le fait qu’il s’amusait à me « rectifier » à chaque fois que je parlais de notre encadreur –le prêtre Yvon – par « traître » chose qui me dégoûtait surtout que notre tâche était purement humanitaire loin de la religion ou de conversions quelconques et consiste uniquement à venir en aide aux enfants de la S. O. S Mahres et à discuter durant des réunions du GRAD des problèmes de jeunes. Plus surprenant que ça, l’attitude agressive venant de la part d’homme de foi musulmans et des Imams qui encouragent des actes pareils envers des non musulmans ou leurs sympathisants, comme c’est le cas pour un imam qui a légaliser le fait d’harceler un homme qui a proposé d’entretenir les monuments religieux autres que musulmans. A propos, ou est le mal à ça ? La Tunisie ne veut-elle pas améliorer l’environnement et le dialogue inter religieux au sein de la méditerranée ? Mais quelle contradiction, les églises en Tunisie sont ou bien transformées en salles de compétitions sportives ou bien des salles de concerts ou bien délaissées, à l’exception de la cathédrale de Tunis, qui en fait n’a pu être sauvée que par une intervention personnelle du président de la république qui a permis de la rénover. Les synagogues ne sont pas en plus bel état car elles sont toutes dans une situation critique voir misérable, avec des bibelots et des vitres cassées. Bref un état aussi triste que la mort. Ce qui m’amène aux cimetières chrétiens et juifs à travers le pays, qui me rappellent des séquences de films d’horreur avec des pierres tombales à moitié arrachées et des statuettes cassées ou même dévalisées. N’est ce pas la responsabilité du ministère des affaires religieuses de faire ces travaux ? N’est ce pas l’affaire des municipalités de veiller sur l’entretien de ces édifices publiques ? En réalité, je trouve plus juste de verser des fonds pour secourir des maisons du Seigneur comme celle de Grombalia –qui est en ruine- que de construire des lieux de pèlerinage de saints ce qui est contre les principes de l’Islam et le principe du monothéisme. Je vous demande une minute de réflexion. Tout le monde me dira, mais tous ces fonds pour des rénovations, mais où sont les adeptes de ce croyances ? Je vous dirai qu’ils existent parmi nous et même s’ils sont peu nombreux nous pouvons exploiter ces édifices comme des monuments historiques et témoignages réels du passage de toutes ces civilisations sur notre sol tunisien. Ainsi nous pouvons préserver la sainteté de ces lieux tout en les employant pour le bien de la patrie. Même chose est valable pour plusieurs sites archéologiques abandonnés aux facteurs climatiques et aux voleurs de l’histoire, comme par exemple des sites de mosaïque aux îles de Kerkena qui sont livrés à eux même à moitié couverts d’eau de mer. Franchement, je risque de ne jamais m’arrêter car il y a beaucoup de choses qui ne tournent pas rond dans notre attitude envers l’autrui et notre passé. Il n’y a pas de future sans passé et il n’y a pas de moi sans l’autrui, alors respectons les autres et leurs spécificités pour qu’ils nous respectent. The sad joker. (A man who thinks differently)
17 octobre 2006

bienvenue

Salut à tous, voilà, je suis le petit nouveau ici, alors ce serait agréable que vous ne soyez pas trop dures avec moi. En fait, je rigole, soyez nombreux à venir critiquer et à commenter mes notes car ça pourrait m'avancer, m'aider à m'améliorer et puis je suis plutôt bon joueur. Vous allez voir que mes thèmes son variés allant des simples blagues jusqu'aux questions de politique et de religion, en passant par les histoires perso. bon, je n'ai pas vraiment un don pour les speachs, alors à tout de suite avec ma première note qui est un peu sérieuse. Mais bon, il vaut mieux commencer par des choses intéressantes. The sad joker. (A man who thinks differently)
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